Récemment, la chanteuse Rihanna et du leader de U2 Bono se sont rendus au Palais de l’Elysée pour parler Humanitaire et des actions de leurs organisations respectives avec le Président Macron. Une occasion rêver de porter un nouveau coup de projecteur sur ce secteur qui attire des vocations. Une cause noble dont les formes d’engagements sont diverses et les démarches souvent fastidieuses. Tour d’horizon de la marche à suivre pour intégrer le secteur Humanitaire.

Quelles formes d’engagement ?

Si les métiers de la solidarité sont divers et variés, les solutions d’engagement le sont tout autant. On va distinguer le volontariat, le bénévolat et l’humanitaire.

S’engager dans l’humanitaire : la marche à suivre

Volontariat sous contrat : il s’agit d’un engagement qui va permettre de réaliser une mission d’intérêt général. Plusieurs formes de volontariat existent : le Service Volontaire Européen, le Volontariat International en Entreprise…La personne engagée devient « volontaire », comme le statut juridique le prévoit. Et elle peut percevoir une rémunération (entre 500 et 1200€/mois en moyenne).

Bénévolat : ce mode d’engagement équivaut à du volontariat mais hors-contrat. Le bénévole s’engage de manière libre, informelle et non rémunérée. Alors en mission, les dépenses sont généralement à sa charge (déplacement, logement…). Par ailleurs, la couverture en responsabilité civile (assurance) est assurée par l’organisme qui accueille le bénévole.

L’humanitaire : renvoi à l’engagement lors de situation d’urgence, dans des pays ou zones en crise, soumis à des situations de guerre, de catastrophe naturelle ou encore de famine. Les personnes qualifiées, ayant suivi une formation humanitaire et diplômées sont dans ce cas privilégiées.

Formalités administratives

Dans le cadre d’une mission humanitaire à l’étranger, la détention d’un passeport (valable encore au moins 6 mois) est obligatoire. Si tel n’est pas le cas, le coût de la demande de passeport s’élève à 86€ pour les personnes majeures.

Renseignez-vous également sur le besoin d’obtenir un titre de séjour, un visa pour l’entrée dans le pays ciblé.

Couverture santé

La souscription d’une assurance-assistance en cas de départ pour une mission humanitaire, même de courte durée, est plus que recommandée. Notamment pour couvrir les risques de maladie ou d’accidents.

N’hésitez pas à prendre contact avec l’organisme avec lequel vous partez puisqu’une assurance est souvent prévue en ce sens.

Dans tous les cas, prenez bien le temps d’évaluer les besoins dans le cadre de votre mission : le pays dans lequel vous vous rendez est-il à risque ? Quel niveau de protection s’adapte le mieux ?