Je viens à peine d’écouter le discours inaugural du nouveau président Barack Obama et pendant que j’en savourais chaque moment une seule idée me venait en tête: le sens de cet espoir qu’Obama incarne.
Bien que ce renouveau apporte des promesses à bien des niveaux, il me semble que cet espoir a un goût particulier pour nous, une génération qui depuis qu’elle a atteint l’âge adulte, n’a connus que des désillusions: face à des guerres qu’elles a de toutes ses forces refusés mais par rapport auxquelles sa voix a été ignorée; face à des changements climatiques qu’elle n’a pas engendrés mais auxquels elle se retrouve confrontée, impuissante; face à une montée de stigmatisations, de relants de racisme que tout le monde pensait irradiqués à jamais et qui se révèlent encore tapis et prêts à reprendre du service, face à une crise alimentaire de plus en plus globale à des guerres et des conflits qu’elle pensait d’un autre temps, face à une crise financière qui mine ses projets et son avenir…
Oui j’en convient, il faudra à Obama bien des baguettes magiques pour changer tout cela, mais ce n’est pas de cela que je m’emeus: Depuis bien des années, au moins une bonne dizaine sinon plus, n’avons nous crus en quelque chose de grand, de beau, de sertis d’idéaux élévés et l’avons vus se réaliser. Aujourd’hui c’est à un tel moment que nous assistons.
Oui aujourd’hui cela devait être bon d’être américain…